lundi 13 juin 2011

Le Leviathan d'Anish Kapoor à la Monumenta

Petit retour sur le week-end à Paris le samedi 14 et dimanche 15 mai. Un menu très culturel avec des expos, des expos et... des restos :-) C'était un moment agréable où nous avons vu beaucoup de choses dont le "Leviathan" d'Anish Kapoor au Grand Palais à l'occasion de la Monumenta.

Pour la petite histoire je ne connaissais pas du tout cet artiste. Pour moi il s'agisssait d' "Anishka Poor" que j'imaginais être une jeune et ravissante artiste de l'Est. Ben non. "Anish Kapoor" est un homme, il a de 57 ans et il est originaire d'Inde. Tout faux donc.
Mais revenons au Leviathan, au Grand Palais et à la Monumenta. De quoi s'agit-il au juste ? Voilà ce qu'on apprend sur le site internet de la Monumenta :

"Inviter, chaque année, un grand artiste à créer une œuvre inédite. La rendre à la fois précieuse et accessible à tous, au cœur de la ville la plus visitée du monde, dans le cadre exceptionnel de la Nef du Grand Palais des Champs-Élysées à Paris. Le pari de MONUMENTA était aussi simple qu’ambitieux, et le succès croissant fut au rendez-vous des trois premières éditions, démontrant que la création contemporaine pouvait être appréciée à la fois de la critique et d’un large public.

C’est ce défi que relèvera à sa manière Anish Kapoor pour MONUMENTA 2011, du 11 mai au 23 juin. Figure de l’artiste universel, le sculpteur britannique né à Bombay fascine et enchante par ses œuvres à la croisée des univers, dont l’apparente simplicité de lignes, souvent atteinte par de remarquables prouesses technologiques, aussi bien que la force d’expression immédiate, transforment la façon de voir et de penser de ceux qui les parcourent du corps et du regard. Créer un choc esthétique et physique, une expérience colorée à la fois poétique, méditative et détonante, qui se mesure à la verticalité et à la lumière de la Nef, "cet intérieur plus grand qu’un extérieur" : ainsi pourrait-on résumer l’ambition d’Anish Kapoor, pour son retour à Paris, trente ans après sa toute première exposition, à l’occasion de MONUMENTA 2011."

Bon d'accord, mais concrètement ça ressemble à quoi ? Il s'agit d'une énorme masse gonflable qui occupe une bonne partie de l'immense espace du Grand Palais. Voilà une vue depuis l'intérieur de l'installation (oui, parce qu'en plus on peut se promener dedans !) :
Dans le Leviathan d'Anish Kapoor - Monumenta 2011
La structure de la verrière du Grand Palais se dessine en ombres chinoises sur le Leviathan. La sensation est assez étrange, les bruits sont déformés et on a vraiment l'impression d'être à l'intérieur de la "bête".

Pour les vues de l'extérieur je vous propose deux tirages papier que je viens de réaliser. Question matériel toujours le même trio : EOS 100 - zoom 28-70 - HP5 400 asa.

Leviathan - Anish Kapoor - Monumenta 2011 - scan du tirage papier 18x24cm
Sur cette image on a une petite idée de la taille du Leviathan même s'il est impossible de photographier l'ensemble de l'immense structure. Côté tirage papier je n'ai pas cherché à améliorer l'image avec des masquages sous l'agrandisseur : pas le temps, pas le temps, pas le temps, priorité aux photos d'Istanbul pour l'expo de fin juin !

Le Leviathan et la structure du bâtiment du Grand Palais se marient particulièrement bien et se prêtent facilement à des images graphiques comme celle-ci :
Leviathan - Anish Kapoor - Monumenta 2011 - scan du tirage papier 18x24cm
Voilà, demain soir au cours photo je montrerai pour la première fois les tirages papier d'Istanbul. D'ici à l'expo de fin juin je devrais être en mesure de présenter entre cinq et sept images qui forment une série assez intéressante. Enfin je crois :-)

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