mercredi 5 juin 2013

6x6 : j'ai craqué pour le Yashica 124 !

Il y a des jours comme ça. Des envies qui traînent dans un coin de la tête depuis des mois ou même des années. Et puis un jour sans trop savoir pourquoi ça vous tombe dessus et on sait que désormais on ne pourra plus RIEN faire SANS l'avoir lui, cet objet si précieux !

C'est un peu ce qui m'est arrivé avec l'appareil photo que je viens d'acheter. Ca faisait longtemps que j'avais envie de faire du moyen format 6x6. Et puis le travail de Camille Bonnefoi et François Tresvaux a achevé de me convaincre. Je sais, ce n'est pas l'appareil qui fait la bonne photo. D'accord, mais quand même les arguments sont là :
- le 24x36 est peut-être un négatif un peu petit à manipuler, le passage au 6x6 donne sans doute l'occasion de manipuler des images plus lisibles
- le moyen format est un très beau moyen d'expression photographique et puis j'ai envie de travailler dans un cadre carré depuis longtemps
- la contrainte de devoir produire des images avec une focale fixe est aussi une jolie motivation et à 70mm on peut obtenir de beaux fonds flous

Bref, ne cherchons pas d'autres raisons, j'avais tout simplement envie de me lancer.

Bilan : des heures sur internet à chercher ce qui me conviendrait, les avantages des uns, les inconvénients des autres, etc. Finalement je me suis décidé pour un TLR (ben oui, ça fait pro de dire comme ça), un Yashica 124 qui me semble être un bon compromis entre la qualité d'image, les possibilités techniques et... le prix. Quelques jours plus tard après bien des heures passés sur une site d'enchères bien connu, voici donc le nouveau joujou :


Au sortir de la boîte c'est un peu l'angoisse : acheter un appareil qu'on n'a pas pu manipuler ni ausculter, c'est un peu la loterie...  A première vue le Yashica 124 est dans un bon état cosmétique, la cellule semble fonctionner et pour la petite histoire il y a même un film couleur exposé qui attend à l'intérieur !
Depuis combien de temps cette bobine est-elle là ? Je ne sais pas, mais le fait de savoir qu'il y a là des images qui attendent d'être révélées et dont personne ne connaît l'existence, me laisse un drôle de sentiment. Je crois que j'ai envie de faire développer ce film juste pour voir les dernières images enregistrées par cet appareil.

Vue du dessus : en haut de l'image on voit bien l'aiguille rouge du posemètre intégré qui indique la mesure de la lumière. Il faut placer l'aiguille jaune sur la rouge en jouant sur le temps de pose ou sur l'ouverture pour obtenir une bonne exposition.
Passé le premier moment de bonne surprise arrive le moment des déconvenues. D'abord les petites poussières qui se trouvent sur la fenêtre de visée. Ce n'est rien de bien grave mais ce n'est pas très esthétique. Après un moment d'observation je me rends compte que cela ne devrait pas être difficile à nettoyer.


Le véritable point d'inquiétude vient de l'optique de prise de vue : elle est sale et embuée, impossible d'imaginer des images de qualité avec un tel voile. Et malheureusement nettoyer une telle optique demande de la démonter avec une clé spéciale. J'en improvise une a-à la haute mais malheureusement ce n'est pas le premier objectif qui est le plus sale, mais le deuxième. cet objectif est très difficile à atteindre car placé dernière le diaphragme. Bon, qu'à cela ne tienne demain j'irai chez un spécialiste de ces jolies petites bébétes pour faire nettoyer tout ça. Je vous raconterai la suite de l'épisode :-)

lundi 3 juin 2013

Assemblée Générale de La Chambre

Arnold Odermatt : un policier photographe
"Allez ! Faut y aller ! Ca va te faire du bien... "
Voilà un peu dans quel état d'esprit je me suis décidé à aller à l'Assemblée Générale de La Chambre le jeudi 30 mai au soir. Et... c'était une très bonne idée !

Une soirée agréable avec un retour sur l'année qui vient de s'écouler. Finalement, au niveau des expos je n'ai pas raté tant de choses que ça. Depuis la très chouette expo intitulée "Storytelling" vue en mars 2012 au Maillon j'ai fait quoi ? J'ai vu les images d'Olivier Nord -Fin de siècle- et surtout les photos de Lewis Carol qui étaient vraiment remarquables.
Ensuite c'est un assez long tunnel noir jusqu'en décembre pour voir les photographies de notre policier suisse préféré : Arnold Odermatt. L'expo était intéressante mais laissait un peu sur sa faim, on aurait vraiment aimé en voir davantage. Et puis ce passage à La Chambre pour l'AG m'a permis de voir le travail réalisé par Isabelle Hayeur sur Strasbourg : Corps étranger.

Oui, je sais... de tout cela on ne retrouve aucune trace sur le blog, grrr...
Promis je vais faire des efforts.

dimanche 26 mai 2013

Les ateliers ouverts : l'association Simago

Ben voilà.. pratiquement un an sans un seul message de sur le blog.
No comment. Je sais, je sais, je sais. Les mois qui viennent de s'écouler ont tout simplement été fous et il me manquait une chose absolument essentielle : du temps !!!

J'essaie de reprendre une activité photo qui me manque de plus en plus. Des projets, il y en a, du temps pour les réaliser sans doute pas trop mais... on verra !


Pour l'heure, un petit compte rendu de la sortie d'hier après-midi à Strasbourg à l'occasion des Ateliers ouverts. Nous sommes allés découvrir l'atelier tout neuf de Camille Bonnefoi et François Tresvaux dans les locaux de leur association Simago. Un moment agréable à discuter photo et découvrir un lieu entièrement dédié à l'argentique. Il y a tout ce qu'il faut pour développer un film, travailler sous l'agrandisseur, etc. Les membres de l'association ont accès à tout ce matériel pour un prix qui reste modique. Une adresse à retenir, sans aucun doute.

Un exemple du travail de François Tresvaux en 6x6 :
une image très graphique prise près de Grenoble.