mercredi 27 octobre 2010

Exposition "Les primitifs de la photographie : le calotype en France"

Visite de l'expo sur les "primitifs" de la photographie à la BNF site Richelieu. C'était une exposition vraiment intéressante où il était interdit de prendre des photos. Comme nous y sommes restés deux heures j'ai quand même eu quelques petites occasions de prendre des images discrètement :-)

L'exposition, très complète et très intéressante est organisée autour de six thèmes : apparaître, expérimenter,  diffuser,  documenter, voyager,  peindre et dessiner.
Un regret : le catalogue de l'expo ne reprend pas les textes très intéressants qui accompagnent les images et les différentes salles.


Le calotype, c'est quoi ?
"Le calotype est le terme qui désigne le négatif sur papier et son tirage, technique mise au point par l’anglais William Henry Fox Talbot (1800-1877) dès 1840, presque en même temps qu’apparaît en France le daguerréotype de Daguerre. Le calotype, par la possibilité qu’il offre de multiplier les tirages à partir d’un négatif, porte en lui l’avenir de la photographie. Il se fait connaître lentement en France à partir de 1843. Mais c’est surtout entre les années 1848 et 1860 que le calotype connaît une fortune extraordinaire et d’autant plus étonnante que ce ne sera jamais un procédé commercial. La possibilité alors nouvelle de réaliser des tirages sur papier, de varier leurs teintes, de les retoucher intéresse particulièrement les peintres, les archéologues, les voyageurs, les éditeurs. De très grands photographes : Gustave Le Gray, Charles Nègre, Edouard Baldus, Henri le Secq par exemple, démontrent rapidement les possibilités esthétiques de ce procédé et entraînent à leur suite nombre d’artistes (Delacroix, Hugo, Bartholdi) ainsi que la fine fleur du monde des affaires (Aguado, Delessert, Odier), de la politique (Périer, Bassano, d’Haussonville, Bocher) qui durant quelques années deviennent des amateurs passionnés par cette nouvelle technique. L’apport esthétique du calotype dans les années 1850 est considérable, son influence sur l’art, l’architecture et l’archéologie également. C’est grâce à lui que la photographie considérée auparavant comme un objet scientifique ou commercial est acceptée définitivement par les élites intellectuelles et artistiques. En quelques 180 tirages issus des collections de la BnF et de grandes collections françaises, cette exposition propose de comprendre cette histoire, ses acteurs et les œuvres qu’ils ont produites."
Probablement une de mes images préférées de l'expo, il s'agit d'un autoportrait de Bayard dans son jardin.

Ici il s'agit de photos d'Eugène Durieu prises pour Delacroix qui s'en servait comme modèle, notamment lors de ses voyages.
"Eugène Durieu (1800-1874) - Modèles nus posant pour Eugène Delacroix.
Durieu a réalisé pour et en la présence de Delacroix, une série de calotypes représentant des modèles, masculins et féminins, nus. Delacroix, comme l'attestent ses dessins, s'est servi souvent de ces photographies pour dessiner, en particulier lorsqu'il se trouvait en voyage et ne pouvait avoir recours à des modèles vivants."

Premier thème : Apparaître
Le calotype – le terme, forgé en 1841 par l’inventeur anglais de la photographie, William Henry Fox Talbot, signifie « belle image » et désigne les négatifs  sur papier et les tirages qui en sont issus , avec son léger flou dû à de longs temps de pose, ses tirages aux teintes variées et ses retouches, a la force de la gravure et du dessin. Pratiqué par des artistes (peintres, graveurs, sculpteurs, architectes), des archéologues, de grands voyageurs, de purs amateurs le plus souvent aristocrates fortunés (banquiers, industriels, propriétaires de grands domaines agricoles, fils de famille, etc.), il a produit une grande partie des chefs-d’œuvre de la photographie du XIXème siècle, comme Le Styrge de Charles Nègre ou Les Remparts d’Avignon d’Édouard Denis Baldus.
 

Les premières photographies sur papier apparaissent en France en 1843 et cette technique y sera pratiquée jusque dans les années 1860. Elle est concurrencée à la fois par le daguerréotype, positif direct sur plaque de cuivre argentée, apparu en 1839, et par le négatif sur verre, mis au point en  1851, techniques qui auront les faveurs des photographes professionnels.
 

Les calotypistes français, ou ayant pratiqué en France, sont à peine quelques centaines : on peut citer  parmi eux Gustave Le Gray, Henri Le Secq, Hippolyte Bayard, Maxime Du Camp, Charles Marville, Eugène Delacroix, Louis Adolphe Humbert de Molard, Victor Regnault, Auguste Bartholdi, Benjamin et Édouard Delessert, le vicomte Vigier, etc. 

Deuxième thème :  Expérimenter
Le calotype, tel que tente de le diffuser Talbot en France en 1843, est loin d'être parfait. Ses temps de pose longs, sa manipulation hasardeuse, la réaction imprévisible des papiers utilisés rendent les résultats incertains et la réussite rare. Contrairement au daguerréotype qui jouit dès 1839 des améliorations des amateurs qui s'en emparent, le calotype, du fait du brevet de Talbot, bénéficie de peu d'améliorations jusqu'aux publications de Blanquart-Évrard en 1847.

Libérant la pratique du négatif papier des obligations du brevet de Talbot, cet "acte de piraterie", selon les termes de Talbot lui-même, a pour résultat essentiel de permettre le perfectionnement du calotype. À une époque où la photographie en est à ses balbutiements, l'expérimentation du procédé devient intrinsèquement liée à une pratique encore totalement artisanale : le photographe doit se faire chimiste, opticien, préparateur, laborantin et opérateur. Alors que Paris et les Parisiens semblent acquis au daguerréotype, de nombreux amateurs partis loin de la capitale s'emploient à améliorer la préparation des négatifs papier, tentent d'en parfaire la sensibilité et s'essayent alors aux sujets les plus divers : les autoportraits de Bayard ou de Marville, les scènes de rue de Le Secq ou de Nègre, une place de village photographiée par Humbert de Molard, une table de toilette par Le Gray sont autant d'images exécutées pour les besoins de l'expérience et qui tentent toutes de répondre à une même question : comment faire du calotype le médium de la sensibilité photographique ?

Echangées, rassemblées en album, collées dans des ouvrages, ces images sont le témoin d'une époque héroïque durant laquelle pratique du négatif papier recel toutes les promesses d'un nouvel outil.



Troisième thème : Diffuser
Ce que le calotype inaugure essentiellement en 1841, c'est la possibilité donnée à la photographie, grâce au négatif, de multiplier les images, cette qualité qui deviendra celle de la photographie moderne : la reproductibilité. Même si la photographie ne s'imprime pas encore directement dans les livres ou les journaux conjointement au texte, par le tirage multiple elle offre la possibilité de l'échange, de la sociabilité et de la diffusion de l'image, fédérant autour d'elle des photographes et des amateurs qui se regroupent au sein d'associations comme la Société Héliographique en 1851. Cette dernière, qui prend le parti du négatif papier, par l'émulation qu'elle suscite, encourage la création de l'imprimerie photographique que Blanquart-Évard installe à Lille la même année. Rationalisant la production des tirages positifs qui permet de passer à une échelle de production préindustrielle, Blanquart-Évrard pense la division du travail photographique en laissant aux photographes et aux amateurs, parfois anonymes, le soin d'exécuter les négatifs.

L'imprimerie photographique rend possible la production et la diffusion d'albums monumentaux comme "Egypte, Palestine et Syrie et Nubie" de Maxime Du Camp suscite des séries documentaires avec des photographes comme Charles Marville, mais elle révèle également tout un pan d'une production invisible jusqu'alors, hors des cercles photographiques et qui, rassemblée en albums pour artistes et amateurs d'art, signe une vision éclairée de la photographie.

A la suite de Blanquart-Évrard, de nombreuses entreprises individuelles, comme celle de Benjamin Delessert sur l'oeuvre de Marc-Antoine Raimondi, ou plus commerciales comme celles d'Eugène Piot avec son "Italie Monumentale" ou des frères Varin sur Reims, tentent elles aussi d'imposer par la diffusion cette nouvelle culture photographique. 


Quatrième thème :  Documenter
C'est avec le calotype que la qualité primordiale de la photographie, sa fidélité dans l'enregistrement de la réalité, prend véritablement son essor. Pouvoir de disposer de documents fiables et multipliables ouvre des perspectives nouvelles aux sciences en plein essor que sont au milieu du XIXème siècle l'archélogie et l'histoire de l'architecture. La Commission des monuments historiques envoie en 1851 cinq photographes, Le Gray, Mestral, Le Secq, Bayard et Baldus faire un inventaire des richesses monumentales de la France : c'est la mmission Héliographique. D'autres photographes, amateurs ou plus spécialisés suivent cet exemple et fournissent aux savants, aux architectes, aux peintres, aux épigraphistes, aux curieux de pittoresque enfin, des planches admirables belles et précises.

J-B. Greene, égyptologue et photographe amateur, documente des chantiers de fouilles en Egypte et en Algérie en 1854/1856, tandis que Louis de Clercq accompagne l'archéologue Guillaume Rey en Syrie pour photographier les châteaux des Croisés.

Mais le négatif sur papier, léger et solide, permet également de préfigurer le reportage, même si la relative lenteur de son temps de pose ne permet pas tous les sujets : Baldus photographie les inondations du Rhône en 1856, Langlois et Méhédin la guerre de Crimée en 1855/1856, Le Gray les destructions de Palerme en 1860.
Cette application de la photographie à la documentation est explorée par des auteurs de grand talent, dotés souvent d'une solide formation artistique : ainsi leurs épreuves allient-elles le soin de la composition et du tirage à la fidélité dans la représentation d'ensemble ou de détails.


Cinquième Thème : Voyager
Les calotypistes voyagent beaucoup et bien souvent pour leur plaisir. Ils ont de la fortune, des loisirs et du goût. Ils ont ainsi l'occasion de pratiquer la photographie dans les Pyrénées, en Italie, en Espagne, en Orient, partout où la mode du jour pousse les aventureux ou les hommes du monde, avec ce nouveau procédé beaucoup plus pratique et léger que le daguerréotype ou le négatif sur verre fragile et lourd. Le négatif sur papier ciré sec mis au point par Le Gray en 1851, permet en outre de préparer les négatifs à l'avance et donc de prendre plus d'images, puisqu'il n'est plus nécessaire de sensibiliser le négatif juste avant la prise de vue.
Aussi, l'engouement pour le calotype dans les années 1850, a-t-il produit un grand nombre d'admirables ensembles souvent rassemblés ensuite en albums.
Delessert, Vigier, Pécarrère et Du Camp sont parmi les amateurs les plus célébrés en leur temps pour les images qu'ils rapportent : monuments, détails d'architecture, paysages types pittoresques, végétaux exotiques.

Des éditeurs comme Blanquart-Évrard perpétuent la tradition des albums de lithographies romantiques en publiant ces voyages photographiques ou en en commandant a des photographes plus professionnels comme à Charles Marville "Les bords du Rhin". Des artistes en voyage comme Auguste Bartholdi demandent aussi à la photographie de compléter leurs carnets de croquis par des notes complémentaires. 


Sixième thème : Peindre, dessiner
Le calotype est un procédé nouveau mais pratiqué d'emblée par une élite férue de tradition picturale. Les calotypistes entretiennent des relations très étroites avec les beaux-arts. Beaucoup d'entre eux comme Le Gray, Nègre, Baldus, Le Secq, Giroux sont d'abord peintres, les Varin, Vallou de Villeneuve sont graveurs. Beaucoup encore sont collectionneurs, très liés à des cercles d'artistes comme les Cuvelier proches de Corot ou Durieu ami de Delacroix. De nombreux portraits et autoportraits d'une liberté de pose contrastant fortement avec la photographie commerciale contemporaine, évoquent la figure de l'artiste, son entourage, sa famille.

Cette nouvelle photographie, sur papier, contrairement au daguerréotype, plaque de métal miroitante, a la texture, le format, les teintes de la gravure et du dessin. Les jeunes artistes qui ajoutent le calotype à leur panoplie, apprécient ses qualités esthétiques : la finesse des demi-teintes, la force des contrastes d'ombre et de lumière, la riche palette des tirages. Les sujets : vues de la forêt de Fontainebleau, études de nus en atelier, natures mortes, scènes de genre, portraits, s'apparentent à des études sur le motif, des dessins, des esquisses préparatoires voire des oeuvres abouties. Certains calorypistes comme Vallou de Villeneuve ou Cuvelier se font une spécialité de fournir des photographies aux peintres comme documentation.

jeudi 21 octobre 2010

Une nouvelle soirée sur les rails du Tram

Le jeudi 21 octobre, nouvelle soirée photo à Strasbourg, il fait plutôt beau.
Cette fois-ci je prépare un peu mieux ma sortie : trépied, réglage de la sensibilité bloqué à 200, prise de vue raw+jpg pour pouvoir retoucher les images ultérieurement (notamment la balance des blancs), temps de pose entre 0.5 et 2 secondes.

Les résultats me semblent globalement assez intéressants avec toutefois une réserve importantes : malgré le trépied les images sont globalement un peu floues. Erreur de mise au point ? C'est vrai qu'il n'est pas toujours facile de faire la mise au point dans le viseur quand il y a si peu de lumière, mais le plus souvent il s'agit d'un flou de bouger : même sur un trépied l'appareil bouge légèrement lors du déclenchement. Prochain achat : un déclencheur souple !
Un autre petit regret, je suis parti assez tard à Strasbourg et nous sommes en semaine alors qu'il fait assez froid (4 degrés...). Il y a donc assez peu de monde  alors que j'aurais aimé avoir plus de personnages sur les images.

Voici une sélection d'images parmi la centaine prise ce soir. Certaines me semblent mériter qu'on s'y attarde un peu : je retravaillerai les quatre ou cinq les plus intéressantes pour présenter un travail plus abouti (recadrage, horizontale, réglage des seuils, balance des blancs).

Du côté du lycée Kléber



Les travaux à la Bibliothèque Universitaire
J'aime bien ces quelques images qui montrent le début des travaux à la BNU. Le choix va être difficile, malheureusement sur mon image préférée -celle ci-dessous- le bâtiment de la BNU est légèrement flou.




Au Théâtre National de Strasbourg



Celle-ci est je crois ma préférée de toute la soirée

A l'Opéra


Place de l'Homme de Fer
Bon, Place de l'Homme de fer à 22 heures, inévitablement des gens plus ou moins éméchés vous demandent de les prendre en photo... ce que je fais avec plaisir.

C'est le le lieux que je pensais le plus "photogénique", pourtant vu la configuration des lieux et les larges espaces de cette place il est assez difficile d'en tirer une image intéressante.
Il faudra certaineement faire des essais de recadrage pour voir s'il y a quelque chose à en tirer.




J'aime bien les deux suivantes :


Place Broglie
Pour finir la série je retourne à la voiture en passant place Broglie et comme il restait quelques photos je prends encore ceci un peu à l'arrache (il y a très peu de Tram  à cette heure-ci un jour de grève...) et je dois dire que j'aime vraiment bien la suivante (même si j'aurais aimé un personnage sur l'image).


(Stations de Tram à Strasbourg - Reflex Canon 350d - Zoom Tamron 18-200 position 18mm)

dimanche 17 octobre 2010

Les ruines de Detroit

Visite hier soir de l'expo photo "Les ruines" en sortant du spectacle de Pippo Delbono au Maillon.
Yves Marchand et Romain Meffre photographient des ruines, tout particulièrement à Détroit.
Pour en savoir plus : http://asso-la-chambre.blogspot.com/2010/09/yves-marchand-et-romain-meffre-les.html

La maison de mes rêves :


 Et chez le dentiste?

vendredi 15 octobre 2010

Le concours archifoto

Le images prises pour participer au concours archifoto (photographie et architecture) sont exposées au Palais Universitaire de Strasbourg jusqu'au 18 octobre. Peut-être que je trouverai un moment pour y aller ? D'autant plus que j'aime vraiment bien les photos et le travail du premier prix -Patrick Tourneboeuf- avec une série intitulée "Traces":


Toutes les images sur directement sur http://www.archifoto.org/SELECTION/tabid/85/language/fr-FR/Default.aspx

Je profite de ce post pour donner un lien vers un petit reportage qui présente "La Chambre".
- C'est quoi "La Chambre" ?
- Mé cé là ke je fé de la foto bien sûr ! :-)


Découvrez La chambre, une association pour la promotion de la photographie sur Culturebox !

jeudi 14 octobre 2010

Deuxième cours : les photographes

Le cours de ce jeudi était consacré à la comparaison de photos des participants à la formation : Philippe et ses cabanes de jardin en noir et blanc, Sophie des images prises sur les marchés, Sonia son projet de portraits dans une maison de retraite, Georges ses images et Benjamin ses photos de light painting.

La soirée est ensuite consacrée à deux photographes américains.

Robert Frank
J'aime beaucoup cette image prise en 1955. Le jeu des regards, la critique sociale avec les Blancs devant et les Noirs à l'arrière, le cadrage, tout me plaît.

Lee Friedlander
Une série d'images dont l'esthétique est assez difficile à décrypter. Cherchant à s'affranchir des codes de la peinture le photographe se promène dans les rues à l'affût d'images à enregistrer.

lundi 11 octobre 2010

Les pratiques pauvres



Lecture du livre "Les pratiques pauvres du sténopé au téléphone mobile" de Jean-Marie Baldner et Yannick Vigouroux. Le titre est très alléchant, le contenu en revanche ne tient pas tout à fait ses promesses. J'ai été un peu déçu par l'approche des auteurs qui à mon avis "n'entrent" pas pleinement dans le sujet en ne faisant qu'énumérer différentes démarches sans réellement en faire une analyse poussée, tout particulièrement en ce qui concerne les "pratiques pauvres" d'aujourd'hui à savoir des images prises avec des appareils numériques premiers prix.

samedi 9 octobre 2010

Deuxième sortie à l'arrêt de Tram

Euh... le réveil sonne à 4h15 ce matin. Bon je sais il faut être un peu fou, un samedi en plus... Mais je n'avais pas trop le choix si je voulais avoir des images avant la prochaine séquence de cours :-) Cette sortie était aussi l'occasion de faire les premiers essais avec l'EOS 350d qu'on vient de m'offrir (merci Papa !:-) ). Pas encore habitué à cet appareil je ne me suis pas rendu compte que les réglages d'hier soir étaient encore actifs, toutes les images ont donc été prises avec une balance des blancs positionnée sur "Lumière du jour" et Iso 1600 :-(

Les images présentées ci-dessous ont été recadrées et rehaussées (contrastes et balances des couleurs). Si on compare ces images à celles du premier essai faites avec le Minolta les résultats sont beaucoup plus "numériques" et "bruités", mais c'est normal à 1600 iso.

J'avais cette fois-ci emporté le matériel nécessaire mais en prenant les images ce matin j'avais un peu peur de me faire interroger par un vigile ou la police, pas facile de s'installer dans un lieu comme ça avec un appareil photo, un trépied, etc.






(Station Tram de la gare de Strasbourg
Reflex Canon EOS 350d - zoom Tamron 18-270mm
Focale 18mm - Temps de pose de 0.5 à 2.0 sec. F 22)

samedi 2 octobre 2010

Première sortie - Deuxième partie : ça va mieux

En reprenant la dernière photographie et en prolongeant le temps de pause je me suis dit que ce serait peut-être un peu plus intéressant. Là encore les images sont entièrement brutes : ni recadrage, ni retouche quelconque, ni même rehaussement des contrastes.

Du coup l'image a un certain intérêt : le mouvement du Tram laisse deviner les personnages sur le quai d'en face. Je prends une série avec des temps de pause de 2 à 4 secondes.

Et ma préférée :

Je pense que cela pourrait faire en point de départ à une petite série en gardant un temps de pause assez long, en se plaçant exactement en face de la ligne et surtout... en emportant cette fois-ci un trépied !

Première sortie - Première partie : aucun intérêt

Tout bon cours se termine par des devoirs pour la séance suivante. Jeudi nous n'y avons pas échappé le travail à réaliser pour la fois suivante était : ramener des images qui correspondent au thème de street photography.  Les trois photographes présentés dans la soirée étant une invitation à suivre quelques pistes.

J'ai beaucoup réfléchi aux lieux qui j'aimerais prendre en photo pour illustrer ce thème. Après bien des hésitations je me décide finalement pour l'arrêt de tram de la gare de Strasbourg. Les images présentées ci-dessous ne sont ni retouchée ni même recadrées et -il faut bien le dire- n'ont... strictement aucun intérêt :-)

 (Station Tram de la gare de Strasbourg - Reflex Olympus E-420)